Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s'empare de faits précis, les observe, les comprend puis les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
À la création de sa compagnie, Sui Generis, en 1997, elle s'intéresse d'abord aux émotions. Elle passe ainsi deux mois auprès du neurologue Antonio Damasio à Iowa City pour préparer Texture/Composite (1999). Puis elle se plonge dans les écrits de Jean Oury sur la schizophrénie, qui lui inspirent sa pièce Sagen (2001). Emmanuelle Vo-Dinh poursuit aussi un parti minimaliste répétitif (CROISéES, White light, Ici/Per.For – 2005, 2006), même ludique dans Aboli Bibelot… Rebondi (2008), jusqu’à l’épuisement dans Sprint (2013).
Les rapports masculin/ féminin ainsi qu'une recherche plus formelle sur les relations entre corps, musique et voix, marquent entre autres son travail depuis 2007 (Ad Astra, Eaux-fortes, -insight-). Elle s’attache aux grandes écritures musicales de Zeena Parkins, Dusapin, Grisey ; également aux arts visuels.
À la tête du Phare Centre Chorégraphique National du Havre Normandie de 2012 à 2021, son intérêt pour les sciences s'articule progressivement à un questionnement sur la fiction et la narration, imprimant une dimension plus théâtrale à ses pièces : Tombouctou déjà-vu (Avignon 2015), Belles et bois (2016), Simon Says ( 2017), Cocagne (2018), La forêt de glace (2020), Attractions (2021).
À partir de 2022 elle débute, au sein de la structure Pavillon-s, un nouveau cycle de travail qui trouve sa source dans une relation directe avec le paysage, donnant lieu à trois formes distinctes :
- ARCANES paysages, des performances qui s’écrivent et s’incarnent à la lumière du paysage dans lequel elles s’inscrivent (ARCANES paysage, Andé / 2022 – ARCANES paysage, Mont Saint-Michel / 2023 – ARCANES paysage, Boucle de Roumare / 2024)
- Collection ARCANES, avec deux premiers courts-métrages lauréats du dispositif de l’ONDA Écran vivant, qui ont été tournés fin août 2023 à Andé
- Routine.s, un trio dont la création aura lieu à l’automne 2024 au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.
Avec ce nouveau cycle, Emmanuelle Vo-Dinh entame une recherche autour du paysage en questionnant la notion du cadrage.
Emmanuelle Vo-Dinh a été présidente de l’Association des Centres chorégraphiques nationaux de 2013 à 2017. En 2014, elle a été nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Elle mène aujourd’hui le projet Pavillon-s, implanté à Rouen et à Andé (27), qui porte son travail de création/diffusion et s'attache à déployer des projets d'invitations à d'autres artistes, dans le champ de l'expérimentation, et dans le partage avec les publics.
Elle est artiste associée au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire en 2023/2024 et 2024/2025.
Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s'empare de faits précis, les observe, les comprend puis les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
À la création de sa compagnie, Sui Generis, en 1997, elle s'intéresse d'abord aux émotions. Elle passe ainsi deux mois auprès du neurologue Antonio Damasio à Iowa City pour préparer Texture/Composite (1999). Puis elle se plonge dans les écrits de Jean Oury sur la schizophrénie, qui lui inspirent sa pièce Sagen (2001). Emmanuelle Vo-Dinh poursuit aussi un parti minimaliste répétitif (CROISéES, White light, Ici/Per.For – 2005, 2006), même ludique dans Aboli Bibelot… Rebondi (2008), jusqu’à l’épuisement dans Sprint (2013).
Les rapports masculin/ féminin ainsi qu'une recherche plus formelle sur les relations entre corps, musique et voix, marquent entre autres son travail depuis 2007 (Ad Astra, Eaux-fortes, -insight-). Elle s’attache aux grandes écritures musicales de Zeena Parkins, Dusapin, Grisey ; également aux arts visuels.
À la tête du Phare Centre Chorégraphique National du Havre Normandie de 2012 à 2021, son intérêt pour les sciences s'articule progressivement à un questionnement sur la fiction et la narration, imprimant une dimension plus théâtrale à ses pièces : Tombouctou déjà-vu (Avignon 2015), Belles et bois (2016), Simon Says ( 2017), Cocagne (2018), La forêt de glace (2020), Attractions (2021).
À partir de 2022 elle débute, au sein de la structure Pavillon-s, un nouveau cycle de travail qui trouve sa source dans une relation directe avec le paysage, donnant lieu à trois formes distinctes :
- ARCANES paysages, des performances qui s’écrivent et s’incarnent à la lumière du paysage dans lequel elles s’inscrivent (ARCANES paysage, Andé / 2022 – ARCANES paysage, Mont Saint-Michel / 2023 – ARCANES paysage, Boucle de Roumare / 2024)
- Collection ARCANES, avec deux premiers courts-métrages lauréats du dispositif de l’ONDA Écran vivant, qui ont été tournés fin août 2023 à Andé
- Routine.s, un trio dont la création aura lieu à l’automne 2024 au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire.
Avec ce nouveau cycle, Emmanuelle Vo-Dinh entame une recherche autour du paysage en questionnant la notion du cadrage.
Emmanuelle Vo-Dinh a été présidente de l’Association des Centres chorégraphiques nationaux de 2013 à 2017. En 2014, elle a été nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Elle mène aujourd’hui le projet Pavillon-s, implanté à Rouen et à Andé (27), qui porte son travail de création/diffusion et s'attache à déployer des projets d'invitations à d'autres artistes, dans le champ de l'expérimentation, et dans le partage avec les publics.
Elle est artiste associée au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire en 2023/2024 et 2024/2025.